PAR UNE MAIN OU PAR LE VENT MAIS L'AIR EST IMMOBILE
Ici, c’est la musique de Salvatore Sciarrino qui habite le corps de la danseuse et non plus l’inverse. Une musique légère, aérienne, dont les vibrations entraînent le corps comme une joyeuse possession, un insolent sortilège.
Jean-Marie Wynants, Voyage à l’intérieur de la musique, Le Soir (BE), 29 Novembre 1999
Enfin, avec Par une main ou par le vent mais l’air est immobile, magistralement dansé par de Soto sur Canzona di ringraziamento de Sciarrino, il s’agit d’une 'analyse intuitive de l’œuvre' musicale, de la traduction chorégraphique immédiate d’une perception 'simplement sensorielle' de la composition.
Myriam Blœdé, Irritation et plénitude à La Galerie, Magazine CASSANDRE (FR), Février-Mars 2000
Dans cette chorégraphie la danseuse va jusqu’au bout, jusqu’au point limite des mouvements. Sur chaque note de la composition pour flûte elle place un geste, bouge un muscle, sa taille et ses hanches vibrent, malgré la grossesse déjà ostensible, faisant trembler son corps au rythme d’une musique qui fouille dans le vent.
Marta Carrasco, Lumières et ombres de la danse, ABC (ES), 27 Janvier 2002
Dans le solo Par une main ou par le vent mais l’air est immobile, Olga trace avec son corps des coups de pinceau frénétiques, comme possédée. Après la très audacieuse ouverture de la soirée, par le flûtiste Mario Caroli, ses bras, qui s’allongent à l’infini, tendent et détendent une danse tour à tour angoissante et terriblement sensuelle.
Charo Ramos Reyes, Possédée par le vent et la lumière noire, Diario de Sevilla (ES), 27 Janvier 2002